La cyber citoyenneté active …intergénérationnelle et européenne
La consommation collaborative et l'Internet participatif
L’association E-Seniors a pour objectif, depuis sa création l’initiation aux nouvelles technologies pour les publics souffrant d’e-exclusion, en particulier les seniors et/ou handicapés.
Au-delà de l’initiation de base, c'est-à-dire de savoir utiliser un ordinateur pour taper un texte, de savoir communiquer par mail ou de rechercher une information sur le Web, nos formateurs se proposent d’accompagner leurs « stagiaires » vers la pratique utile de ces outils, ce qui signifie une prise en compte des besoins et des intérêts du bénéficiaire.
S’il s’agissait d’un personne en âge et en recherche de travail, la priorité serait de créer un CV , de chercher une formation , aller sur les sites Internet de l’ANPE ou de l’ASSEDIC puis de Monster , Manpower, etc…, de créer son emploi ou une association grâce à internet
Pour un public qui ne travaille pas, parce qu’il s’agit de personnes retraitées ou de personnes en situation d’arrête de travail ou de maladie, on pourra s’intéresser à des sujets représentant ou liés à des occupations du temps libre, tels la photo, la vidéo, et/ ou le son numériques, la préparation d’un voyage, les achats en ligne pour ne donner qu’un exemple.
Mais, surtout pour ces derniers publics, consommateurs de loisirs, on peut se demander si nous n’avons pas le devoir, en tant qu’association dédiée aux nouvelles technologies, de leur monter ce que signifie le terme et de leur proposer de devenir des « cyber citoyens actifs ».
Quoi de plus stimulant, en effet que de passer de l’état de consommateur passif à celui d’acteur …de sa propre vie et de la communauté dans laquelle on vit.
Quand on travaille, on est un acteur économique de la société. Celui qui ne travaille pas mais dépense de l’argent est également un acteur économique. Mais n’y a t’il pas beaucoup plus de satisfaction de devenir « acteur » sans rien dépenser, juste en donnant de son temps dans un esprit de solidarité.
Mais venons en à des exemples pratiques, liés à l’internet :
- Lorsque j’achète un produit « culturel », un livre, un CD, un film sur des sites comme Amazone, FNAC : je peux retourner sur le site pour laisser un commentaire c'est-à-dire donner mon avis, ce qui sera utile pour le choix des futurs visiteurs du site
- Cela est également vrai lorsque je fais un achat ménager, électronique ou non, sur des sites de vente pour le grand public tels Cdiscount
- Je peux donner une « note » d’appréciation à un marchand sur le site d’enchères Ebay
- Je peux répondre à des enquêtes sur Internet pour donner mon opinion
- Je peux commenter un article sur des lieux à visiter, des hébergements, des restaurants autant que j’aurais pu, auparavant, apprécier de lire les commentaires d’autres internautes, lors de ma préparation d’un voyage
- Je peux donner mon avis sure des sites de discussion , éventuellement liés à des évènements politiques
- Je peux participer, par un simple « clic » à des campagnes de pétitions pour des objectifs précis
- Enfin, à défaut de créer mon proposer site Internet pour faire connaître aux autres les sujets qui m’intéressent et les idées que je voudrais propager, ou tout simplement faire profiter aux « autres » de mes connaissances, quelles soient historiques, littéraires, culturelles, scientifiques, pratiques, etc…je peux plus simplement écrire sur un BLOG (forme ultra simplifiée de site d’écriture »
Les exemples sont pléthores et augmentent de jour en jour.
Ce qu’il faut retenir sont quelques généralités liées à ce sujet :
- Nous avons la chance, en France, de pouvoir accéder à la plupart des sites Internet, ce qui n’est pas le cas dans des pays comme la Chine
- Nous sommes relativement libres quant à l’expression de nos opinions dans certaines limites puisqu’en général, il est au moins obligatoire de donner son adresse mail comme « signature » et ‘qu’ à partir de là, dans des cas extrêmes tels la pédophilie, les opinions politiques extrêmes, etc… on peut ne pas rester « intouchable »
- Nous devons rester vigilants et « actifs » de manière à ce que nos droits et notre liberté d’internaute ne soient pas « bafoués »
- Les contributions à la toile peuvent être anonymes – on met facilement un pseudo- et , surtout, on indique rarement l’âge, l’origine, la couleur, etc du participant. A partir de là nous sommes dans une forme de communication fondamentalement interculturelle, intergénérationnelle, libre et , si n’était l’obstacle de la langue, transcontinentale sans aucun poids de « discrimination »
Quoi de plus efficace pour la construction d’une identité et d’un sentiment d’appartenance à l’Europe , que de pouvoir communiquer avec des citoyens « lambda » d’autres pays.
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