Sa boutique attire l’œil tant par sa couleur jaune vif que par la profusion de têtes, bras , jambes et panoplies d’yeux qu’on y découvre. Poupées, baigneurs et même les ours... De sa boutique, Monsieur Launay a bien suivi les changements d’activités et de commerces tout autour de chez lui. Livre cité : Je me souviens du 11 ème arrondissement par Lionel Mouraux aux éditions Parigram.
En face de la rue Vaucouleurs, il y a la rue Moret où Maguy a tenu son premier restaurant, début d’une longue carrière dans la restauration qui la fera voyager dans tout Paris. Le quartier a bien changé et précisément au 3 rue Vaucouleurs... Fin de la visite par le haut de la rue Jean Pierre Timbaud.
"Monsieur l’Ethiopien" est devenu au fil des ans, une personnalité remarquée du quartier. Il a suivi avec intérêt l’évolution du quartier avec ses nouvelles boutiques et la diversité de sa population.
Pour continuer l’exercice de son métier, Yves Josnin est parti chercher ses clients aux Etats-Unis, puis au Moyen-Orient et bientôt en Russie. Il a du alors s’affronter aux meilleurs artisans du monde. Yves Josnin est pris en permanence entre la passion de son métier et un pessimisme noir quant à la pérennité de son activité. En moins de vingt ans, le faubourg Saint Antoine a perdu ses artisans, son âme. Ainsi va le monde. | ||||||||
> Site internet de Yves Josnin
> Association des artisans de Paris dont Yves Josnin est le trésorier et Vittorio Serio, le président. > L’EAC, Exposition des artisans artistes créateurs, fondée par Vittorio Serio en 2001 et dont la première biennale s’est déroulée à la Maison des métallos en 2002.
Vittorio Serio est ébéniste comme son père, venu d’Italie. Né rue Erard, Vittorio Serio a appris, exercé et transformé son métier d’ébéniste sans sortir du quartier : au CFA de la Bonne Graine [2] , rue Saint Sabin, rue de Montreuil... Depuis le 15ème siècle, le faubourg Saint Antoine [3] possède une longue tradition des métiers du bois et de la décoration : menuisiers, ébénistes, marqueteurs, doreurs, sculpteurs, etc. [4] Un quartier bouleversé qui a perdu la plupart de ses artisans au cours des vingt dernières années. Plus jamais comme avant ! Le quartier a changé : les artisans d’aujourd’hui devront redoubler d’invention pour conserver ce qui a fait l’esprit du faubourg.
La libraire s’y est installée il y a une vingtaine d’années. De nouveaux habitants sont là aujourd’hui, trentenaires pour la plupart. S’il reste un point de repère dans ce quartier, c’est le marché d’Aligre.
Il est arrivé dans le quartier à 20 ans dans les années 69-70. Il évoque les commerçants de cette époque. Joêl se souvient avec plaisir de l’ambiance déjà cosmopolite de la rue Saint- Maur des années 80. Il évoque la fameuse prison des femmes de la Roquette qui, en fait, fut détruite en 1975 et non pas dans les années 80 comme dans son souvenir. Notes[2] Centre de Formation d’Apprentis des Métiers d’Art et du Décor Intérieur [3] Petite histoire du Faubourg [4] A lire, le livre Mes joyeuses années au Faubourg par Laurent Azzano, éditions France-Empire, Collection Si 1900 m’était conté, 1985 |